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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S33-S34, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867507

ABSTRACT

Introduction L'incidence des infections à EPC est croissante en France et leur mortalité est élevée, proche de 40 %. Les options thérapeutiques sont limitées selon le type de carbapénémase. L'objectif de cette étude était de mieux décrire les caractéristiques des patients ayant une infection à EPC, ainsi que l'évolution et le pronostic de ces infections. Matériels et méthodes Etude rétrospective observationnelle portant sur les épisodes infectieux à EPC traités par antibiotiques entre le 1erjanvier 2020 et le 31 décembre 2021. Nous avons étudié les caractéristiques microbiologiques des bactéries à l'origine des infections, les caractéristiques cliniques des patients, les traitements reçus, ainsi que l'évolution clinique et la mortalité à 30 jours. L'échec clinique était défini comme l'absence d'amélioration ou l'aggravation de l'état clinique du patient, et l'échec microbiologique comme une persistance d'EPC dans les prélèvements. Résultats Vingt-six patients, dont 6 femmes, ont été inclus, âge médian de 59 ans [17-77 ans]. Quinze patients (57,7 %) étaient immunodéprimés (transplantés d'organe solide 5, hémopathie maligne 8, cancer actif 2), et 7 (26,9 %) étaient hospitalisés pour une infection à SARS CoV2. Neuf patients avaient séjourné à l'étranger dans le mois précédant l'infection. Dix-sept patients (65,4 %) étaient hospitalisés en réanimation. Les bactéries en cause étaient :K. pneumoniae dans 18 cas, entérobactéries du groupe 3 dans 6 cas, C. koseri et E.coli une fois. Vingt souches étaient productrices de NDM, 4 d'Oxa-48, 1 de KPC et 1 de NDM et Oxa-48. Les infections étaient responsables d'un sepsis/choc septique dans 12 cas (46,2 %). Une bactériémie était présente dans 13 épisodes (50 %). L'origine de l'infection était pulmonaire dans 11 cas (42,3 %), dont 9 PAVM, urinaire dans 4 (15,4 %), cutanée dans 4 (15,4 %), digestive dans 3 (11,5 %), ostéoarticulaire une fois (3,8 %) ou indéterminée dans 3 cas (11,5 %). Vingt-deux épisodes (84,6 %) ont été traités par une combinaison d'antibiotiques. La combinaison la plus fréquemment utilisée était l'association de ceftazidime-avibactam et aztreonam (11 cas, 42,3 %), pour traiter une souche productrice de NDM. La colimycine était utilisée dans 11 infections (42,3 %), le plus souvent en association. Le céfidérocol était prescrit dans 3 infections (11,5 %), en monothérapie dans 1 cas, en combinaison avec de la colimycine dans 2 cas. Trente jours après la fin du traitement, 13 patients (50 %) étaient guéris, 2 (7,7 %) étaient en échec clinique et/ou microbiologique, 2 (7,7 %) avaient rechuté, 6 (23,1 %) étaient décédés (décès imputables à l'infection dans tous les cas) (3 perdus de vue). Conclusion Les infections à EPC restent rares et principalement à NDM, touchant surtout des patients immunodéprimés ou hospitalisés en réanimation. Onze patients ont bénéficié d'un traitement par ceftazidime-avibactam/aztreonam et 3 par céfidérocol. La mortalité globale des patients reste élevée à 23,1 %. Aucun lien d'intérêt

2.
Clinical Microbiology & Infection ; 13:13, 2020.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1209950

ABSTRACT

OBJECTIVES: The main objective of this study was to determine the incidence of invasive pulmonary aspergillosis (IPA) in patients with coronavirus disease 2019 (COVID-19) admitted to the intensive care unit (ICU), and to describe the patient characteristics associated with IPA occurrence and to evaluate its impact on prognosis. METHODS: We conducted a retrospective cohort study including all successive COVID-19 patients, hospitalized in four ICUs, with secondary deterioration and one or more respiratory samples sent to the mycology department. We used a strengthened IPA testing strategy including seven mycological criteria. Patients were classified as probable IPA according to the European Organization for Research and Treatment of Cancer (EORTC)/Mycoses Study Group Education and Research Consortium (MSGERC) classification if immunocompromised, and according to the recent COVID-19-associated IPA classification otherwise. RESULTS: Probable IPA was diagnosed in 21 out of the 366 COVID-19 patients (5.7%) admitted to the ICU and in the 108 patients (19.4%) who underwent respiratory sampling for deterioration. No significant differences were observed between patients with and without IPA regarding age, gender, medical history and severity on admission and during hospitalization. Treatment with azithromycin for >=3 days was associated with the diagnosis of probable IPA (odds ratio 3.1, 95% confidence interval 1.1-8.5, p = 0.02). A trend was observed with high-dose dexamethasone and the occurrence of IPA. Overall mortality was higher in the IPA patients (15/21, 71.4% versus 32/87, 36.8%, p < 0.01). CONCLUSION: IPA is a relatively frequent complication in severe COVID-19 patients and is responsible for increased mortality. Azithromycin, known to have immunomodulatory properties, may contribute to increase COVID-19 patient's susceptibility to IPA.

3.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S86-S87, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726737

ABSTRACT

Introduction Les infections fongiques invasives (IFIs) surviennent habituellement chez le sujet immunodéprimé. Des formes d’aspergillose pulmonaires invasives (API) ont été décrites chez le sujet atteint de grippe sévère et attribué à l’association de dommages de l’épithélium respiratoire, d’anomalie de la clairance muco-ciliaire et d’une paralysie immunitaire transitoire. Les formes sévères de COVID-19 combinent également ces facteurs physiopathologiques clés. Les critères diagnostiques des IFIs chez le patient en réanimation et particulièrement dans les cas de COVID-19 ne sont pas complètement validés et leur interprétation peut mésestimer l’incidence de ces infections/colonisations. L’objectif est d’évaluer l’incidence des IFIs chez les patients hospitalisés en réanimation pour COVID-19 et de discuter l’utilisation des différents marqueurs et critères mycologiques disponibles. Matériels et méthodes Cent trois patients hospitalisés dans 4 réanimations du 15 mars au 30 avril 2020 pour détresse respiratoire avec une RT-PCR SARS-CoV-2 positive et pour qui≥1 prélèvement respiratoire a été reçu au laboratoire de mycologie ont été inclus. Sur chaque prélèvement : – une culture ;– une PCR Aspergillus ;– une PCR Pneumocystis ;– le dosage du galactomannane (GM) (LBA uniquement) était réalisé. Les marqueurs sériques ß-D-glucanes (BDG), GM, ADN aspergillaire ont été testés en parallèle. Les patients ont été classés en IFI selon la classification EORTC si des facteurs d’hôte étaient présents et selon la récente classification proposée des aspergilloses invasives associées au COVID-19 (AIAC). Résultats Un total de 27 patients présentait des critères mycologiques d’aspergillose concordant avec une API probable (n=22) selon les critères AIAC (n=20/22) et EORTC (n=2/22), une colonisation aspergillaire (n=2) ou uniquement des BDG isolés (n=3). Parmi les API probables, la culture était positive dans 88,1 % (18/22) des cas. La PCR aspergillaire et le GM (≥ 1) sur le prélèvement respiratoire était positifs dans 50,0 % (11/22) (Ct moyen=29,5) et 21,4 % (3/14) respectivement. La PCR aspergillaire, BDG (≥80pg/mL) et GM (≥ 0,5) sérique étaient positifs dans 11,8 % (3/19), 52,6 % (10/19) et 15,8 % (3/19) respectivement. La mortalité était plus important dans le groupe API probable (68,1 % vs 34,5 %, p<0,01) et s’élève à 90,0 % dans le groupe avec un BDG≥80pg/mL. La PCR Pneumocystis dans les prélèvements respiratoires était positive chez 9 patients avec des Ct moyen de 32,8 (±2,6) témoin d’une charge fongique faible-intermédiaire. Conclusion Nous retrouvons une prévalence importante de patients COVID-19 sévère présentant une co-infection aspergillaire (21,4 %), un portage de Pneumocystis (8,7 %) ou les deux (3,8 %). La performance des marqueurs est variable et peu étudiée dans cette population et nécessite plus d’investigations. Le BDG pourraient être utiles dans la différenciation infection versus colonisation. L’analyse détaillée des données cliniques est en cours afin d’évaluer les facteurs de risque de développer une AIAC chez les patients COVID-19.

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